La circulation, la mobilité, les déplacements à Lambersart
- Pour remédier cette situation, il est impératif de réduire la traversée de la ville aux heures de pointe.
- Lambersart ne peut plus continuer à servir d’axe principal pour rejoindre les centres d’affaires, commerciaux et administratifs de Lille pendant les heures de pointe.
- Il est primordial de privilégier l’accès à Lille par le sud (via l’A25, l’A1, la N356) afin de désengorger la rocade Nord-Ouest. Par conséquent, la construction de la LINO Nord-Ouest ne doit pas être envisagée.
De plus, le vote du conseil municipal de Lambersart en 2022, en faveur d’une augmentation de la densité immobilière a ouvert de larges opportunités pour les promoteurs immobiliers.
À ce jour à Lambersart, plus d’une vingtaine de projets immobiliers sont en cours ou déjà en chantier. Cette politique soulève des préoccupations quant à ses impacts sur la qualité de vie et l’infrastructure de la commune.
La multiplication des chantiers immobiliers va exacerber les problèmes de circulation et de stationnement déjà existants.
A cause de la volonté politique de la mairie d’augmenter la population de Lambersart, les routes et les infrastructures de transport continueront inévitablement d’être submergées.
- Cette perspective soulève des inquiétudes quant à la capacité des décideurs locaux à faire face à cette politique de croissance urbaine inadaptée à Lambersart, Lambersart qui est déjà la 8ème commune la plus densément peuplée des 95 communes de la MEL.
- En outre, l’expansion immobilière et la construction de HLM à Lambersart exercera aussi une pression supplémentaire sur les services publics, tels que les écoles, les crèches, et les équipements sportifs. La demande accrue de ces services entraînera des conséquences budgétaires pénalisantes pour les Lambersartois.
Lambersart : Construire sans prévoir, une stratégie risquée
Construire à tout va des milliers d’appartements et de bureaux à Lambersart sans prévoir d’adapter la circulation et sans prévoir de nouveaux stationnements publics supplémentaires, n’est-ce pas « mettre la charrue avant les bœufs » ou « commencer à construire la maison par le toit » ?
Les trains TER et les rames de métros Ilévia sont déjà saturés aux heures de pointe. Une urbanisation intelligente ne consisterait-elle pas à améliorer d’abord les transports en commun, les pistes cyclables, les trottoirs pour les piétons, réduire le trafic routier, optimiser le stationnement et diminuer la pollution de l’air à Lambersart avant de construire de nouveaux immeubles et HLM qui amèneront leur flot de voitures ?
Un développement urbain réfléchi devrait prioriser l’infrastructure de transport et les aménagements publics pour anticiper l’afflux de nouveaux résidents. En négligeant ces aspects cruciaux, les Lambersartois risquent de subir une dégradation de leur qualité de vie, avec une augmentation de la congestion routière et de la pollution.
La question reste ouverte : Lambersart est-elle prête à faire face à une énième densification urbaine sans une planification adéquate des infrastructures de transport et de stationnement ?
Des transports en commun inefficaces
Métro Ilévia et TER SNCF saturés, trains annulés à la dernière minute, retards, circulation des métros interrompus aux heures de pointe, problème de sécurité et de propreté, difficultés pour mettre son vélo dans le métro, dans le bus ou dans le TER. augmentation des tarifs, queues interminables aux guichets des agences physiques, service client qui ne répond pas aux téléphone, etc… Les transports en commun sont inefficaces dans la MEL.
Les routes et autoroutes sont également saturées aux heures de pointe avec tous les jours des bouchons de plusieurs kilomètres.
Les élus politiques en charge des transports à la MEL, au pouvoir depuis 10, 20 ou même 30 années renvoient la faute sur Ilévia ou la SNCF qui a leur tour renvoient la responsabilité sur un manque de prévision et d’anticipation dans les décisions politiques…
Il est urgent d’adapter la métropole et Lambersart aux changements sociaux et climatiques du XXIe siècle, de stopper la politique actuelle de densification et de s’orienter vers une urbanisation plus humaine.