Contradictions discours Écologique / bétonisation des Espaces Verts
Alors que la municipalité de Lambersart affiche publiquement son engagement en faveur de la transition écologique, les actions immobilières concrètes sur le terrain contredisent ce discours louable.
En effet, la bétonisation des espaces verts dans la ville (pâtures Bonte, parc Lyautey, parc du Bourg, la partie verte de la Briqueterie) résultant de la densification immobilière votée par les élus, soulève une contradiction flagrante avec les objectifs écologiques proclamés.
Une politique municipale à contre courant
Dans un contexte où la préservation des espaces verts urbains revêt une importance cruciale pour la qualité de vie des habitants, la biodiversité locale et la santé des Lambersartois, la transformation de ces zones vertes en sites de construction apparaît comme une politique à contre-courant des principes de durabilité environnementale.
La disparition progressive des parcs, jardins et d’arbres au profit de nouveaux complexes immobiliers menace l’équilibre écologique de Lambersart. Outre la perte de biodiversité et de lieux de détente pour les résidents, cette bétonisation accrue contribue à l’augmentation de l’imperméabilisation des sols et l’augmentation du trafic automobile.
Interrogations légitimes des Lambersartois
Cette contradiction entre les discours officiels sur la transition écologique et les actions de bétonisation des espaces verts soulève des interrogations légitimes quant à la cohérence des politiques municipales. Si la construction de logements sociaux et intermédiaires est nécessaire à Lambersart, elle ne doit pas se faire au détriment de la préservation de l’environnement, du bien-être et de la santé des Lambersartois.
La démocratie participative ou l'illusion de la concertation
Alors que la municipalité tente de convaincre les habitants de l’intérêt des nombreuses opérations immobilières dans Lambersart, le fossé se creuse entre élus et citoyens.
Les réunions de « démocratie participative » sont devenues le théâtre d’une farce politico-immobilière, où les décisions semblent déjà gravées dans le marbre avant même que les premiers échanges aient lieu. La mairie, habile en matière de communication, déploie un marketing politique sans précédent pour tenter de rallier les voix à sa cause. Pourtant, au sein de la population, la méfiance grandit.
Les habitants, loin d’être dupes, ont rapidement compris qu’ils ne sont que des pions dans un jeu où les dés sont pipés d’avance. Les demandes d’ajustements mineurs ne parviennent plus à dissimuler l’absence totale de prise en compte de leurs réelles préoccupations. Derrière le vernis de la participation démocratique se cachent des intérêts bien plus opaques.
Cette stratégie politique risque non seulement de ternir l’image de la mairie, mais aussi de compromettre la confiance des citoyens envers leurs élus. Si la démocratie participative devait être synonyme de transparence et d’inclusion, elle se transforme ici en un simulacre où les décisions sont prises en coulisses.
Préservons la transition écologique à Lambersart
Face à cette réalité, il est impératif que la municipalité de Lambersart réévalue ses priorités et adopte une approche plus équilibrée et respectueuse de l’environnement et des Lambersartois dans ses décisions d’aménagement urbain. Cela pourrait passer par la préservation des espaces verts existants, la création d’une grande forêt de 3 hectares sur les pâtures Bonte au cœur de Lambersart et la promotion de pratiques de construction durables et respectueuses de la nature.
En définitive, la transition écologique ne saurait être un simple slogan politique ; elle doit se traduire par des actions tangibles et cohérentes sur le terrain.
Il est temps pour Lambersart de passer de la rhétorique écologique à une véritable action environnementale, en conciliant développement urbain et préservation de la nature pour le bien-être des générations présentes et futures.